J’ai 75 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme
officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche
et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterand a été élu
président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a
eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses
partisans et calmer leur antimilitarisme inné. Ne m’étant pas engagé pour
faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et,
si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été
matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans « 35 heures ni RTT » ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment.
Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. Au soir de
ma vie, je suis fatigué.
Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec
des gens qui n’ont pas mon éthique de travail. Fatigué de constater qu’en
permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de
l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui
sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent
plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant.
Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles
surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le
bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au
siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori
des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait
de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a
brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de
la majorité des personnes concernées.
Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la
faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés)
millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger,
Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui
appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux
résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans
ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons
l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la
violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des
Juifs que l’Iran.
Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne
représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays
pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du
temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité.
Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand
à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour « l’honneur
familial », les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre
prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents
peut être tué.
Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la
guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme
du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne « croit pas », en même
temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces
conditions.
Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma
civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué
d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe
aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de
l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent
même l’histoire. Fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la
langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence
secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus
un immigrant mais un colonisateur.
Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle
dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la
discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou
social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une
injustice vis à vis des individus « ordinaires ».
Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous
amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des
mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle
tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation,
et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction
d’églises et synagogues.
Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes
émissions de CO2 parce que c’est « bon pour la planète », alors que la
Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que
l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant
parce qu’elle refuse le « nucléaire », va augmenter ses émissions car il
faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de
vent c’est à dire environ les deux tiers du temps.
Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand
ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez
nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages
politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien
puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou
approuvent quand ils sont dans l’opposition.
Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces
affidés de tous les « SOS racismes » que ne concerne pas le racisme anti
blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique
de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien
ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement
social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez
nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se
garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures
par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que
leur démence, que nous, nous subissons et tolérons.
Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon
pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son
passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les
avait devancées de quatre siècles).
Je suis fatigué des Français je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais
donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux.
Par contre je suis heureux d’avoir 75 ans.
Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants.
Note : l’idée de ce texte, dans sa forme, m’a été donnée par un texte d’un
Américain, Robert A. Hall, qui est semble t-il dans un état d’âme comparable
au mien vis à vis de son pays.
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