La retraite aujourd'hui (en France)

de quoi s'agit_il ?

La "retraite" est la période ultime de la vie dont le point de départ est normalement lorsqu'une personne quitte son activité professionnelle

Le régime général des retraites (ensemble de la législation régissant les pensions de retraites - du secteur public et du secteur privé) a démarré en France avec les ordonnances de 1945 (avec la création de la Sécurité Sociale) ; il a été mis en place selon un principe de solidarité et appelé "par répartition" : les cotisations des actifs d'aujourd'hui servent à financer les pensions de retraites de la même année (au contraire du système d'Epargne par capitalisation où chacun cotise pour lui-même pour assurer ses vieux jours) 

qui est concerné ?

L'âge de départ et la durée dans le temps de "l'âge de la retraite" sont variables et fluctuants, en fonction de critères multiples et de contraintes incontournables.

Principalement des contraintes liées à l'exercice de certaines professions, qui peuvent avoir une incidence sur l'état de santé (maladies professionnelles) et sur la capacité à exercer la profession dans le temps (pénibilité à la tâche) 

Ceci a été à l'origine de la création de régimes de retraites adaptés, dits régimes spéciaux, pour certains métiers

 Il existe actuellement en France 42 régimes de retraites différents

comment le système par répartition a-t-il été géré depuis 1945 ?

En 1956 est créé le minimum vieillesse octroyé sans conditions de ressources.
 
En 1991, le Livre blanc sur les retraites ouvre un cycle de réformes visant à prendre en compte les conséquences du vieillissement.
Les réformes de 1993, 2003, 2010 et 2014 ont ainsi conduit à allonger la durée d’assurance, la base de calcul de la retraite et à aligner les conditions du secteur public et des régimes spéciaux sur le privé.
Janvier 2019 a vu la fusion des caisses de retraite complémentaire des salariés du privé Agirc et Arrco en un régime unifié « Agirc-Arrco »

 pourquoi le système actuel doit-il être réformé ?  
 
 L'évolution de la pyramide des âges; le rapport nombre d'actifs/bénéficiaires de pensions de retraites a évolué depuis 1945 : le vieillissement général de la population française (allongement de la durée de la vie) et le relatif déclin démographique ont modifié le rapport du nombre d'actif au nombre de bénéficiaires de pensions de retraite.

L'incidence des régimes spéciaux a déséquilibré encore plus ce rapport actifs/inactifs (dans certaines catégories socio-professionnelles bénéficiaires des régimes spéciaux, il y a plus de retraités que d'actifs)
 

 quid des réformes en cours ?  

L'objectif du Gouvernement est d'en finir avec les 42 régimes actuels et de les remplacer par un régime universel par points

 L'objectif (inavoué et controversé) du Gouvernement est le passage progressif vers un système par capitalisation géré par des organismes privés comme BlackRock 

(selon Wikipédia, BlackRock est une société multinationale spécialisée dans la gestion d'actifs, dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d'actifs au monde, avec près de 6 960 milliards USD fin septembre 2019) 
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je suis fatigué

      J’ai 75 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme
 officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche
 et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterand a été élu
 président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a
 eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses
 partisans et calmer leur antimilitarisme inné. Ne m’étant pas engagé pour
 faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et,
 si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été
 matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans « 35 heures ni RTT » ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment.

    Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et  sociale   ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. Au soir de
 ma vie, je suis fatigué.

    Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec
 des gens qui n’ont pas mon éthique de travail. Fatigué de constater qu’en
 permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de
 l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même qui
 sont des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent
 plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant.

   Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles
 surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le
 bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au
 siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori
 des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait
 de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a
 brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de
 la majorité des personnes concernées.

   Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la
 faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés)
 millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger,
 Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui
 appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux
 résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans
 ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons
 l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la
 violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des
 Juifs que l’Iran.

    Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne
 représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays
 pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du
 temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité.

   Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand
 à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour « l’honneur
 familial », les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre
 prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents
 peut être tué.

   Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la
 guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme
 du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne « croit pas », en même
 temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces
 conditions.

    Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma
 civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué
 d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe
 aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de
 l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent
 même l’histoire. Fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la
 langue donc le ciment de la nation depuis François 1er, devient une exigence
 secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus
 un immigrant mais un colonisateur.

   Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle
 dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la
 discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou
 social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une
 injustice vis à vis des individus « ordinaires ».

   Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous
 amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des
 mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle
 tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation,
 et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction
 d’églises et synagogues.

   Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes
 émissions de CO2 parce que c’est « bon pour la planète », alors que la
 Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine, que
 l’Allemagne, qui émet déjà deux fois plus de ce gaz que nous par habitant
 parce qu’elle refuse le « nucléaire », va augmenter ses émissions car il
 faut bien compenser les défaillances des éoliennes quand il n’y a pas de
 vent c’est à dire environ les deux tiers du temps.

   Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige  à  accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand
 ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez
 nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages
 politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien
 puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou
 approuvent quand ils sont dans l’opposition.

 Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces
    affidés de tous les « SOS racismes » que ne concerne pas le racisme anti
 blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique
 de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien
 ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement
 social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez
 nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se
 garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures
 par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que
 leur démence, que nous, nous subissons et tolérons.

   Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon
 pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son
 passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les
 avait devancées de quatre siècles).

    Je suis fatigué des Français je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais
 donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux.

   Par contre je suis heureux d’avoir 75 ans.

  Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants.

    Note : l’idée de ce texte, dans sa forme, m’a été donnée par un texte d’un
 Américain, Robert A. Hall, qui est semble t-il dans un état d’âme comparable
 au mien vis à vis de son pays.
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